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20/02/2024
Je ne suis pas un aficionados des films de Bonello (j'ai gardé un très mauvais souvenir de son "Nocturama") mais je me suis laissé tenté par le résumé de celui ci, le souvenir de l'excellent "Cloud Atlas" avec son je temporel me donnant envie de repartir pour un tour.

J'aurais mieux fait de m'abstenir tant les 2 h 26 de ce film m'ont paru longue. Il faut dire que les histoires d'amours contrariées entre le personnage de Léa Seydoux (qui a toujours la même expression) et George MacKay (qui anonne en français mais qui, je l'ai appris après avoir vu le film, a une excuse : il a remplacé au pied levé Gaspard Ulliel, décédé un mois avant le début du tournage) n'ont rien d'embalantes : si les décors donnent parfois un peu d'ampleur au film, si les sous-textes sur la vidéo surveillance ou les vies filmées en direct sont aussi visibles que le fond vert qui l'ouvre, je n'ai jamais réussi à m'impliquer dans la vie de ces personnages, quelle que soit l'époque mise en avant.

Il est question d'un amour impossible, d'évènements climatiques catastrophiques (la grande crue de 1910, le Big One du coté de San Francisco) mais il faut lire le résumé du livre dont est inspiré le film pour comprendre que c'est ça qui aurait empêché le couple de vivre leur amour. Parce qu'amour il y aurait dû avoir ? Sûrement mais s'il faut purger l'ADN de la demoiselle de ce genre d'histoire, l'IA aura du mal à la reconnaitre tant le manque d'alchimie entre les deux personnages principaux rend l'histoire plate au possible.

Bref, je mettrais un @ pour les décors mais il est certain que le film sera dans les bas-fond de mon classement 2024... ça m'apprendra à ne pas avoir fait confiance à mon premier ressenti quand j'ai vu la bande annonce !
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